Philippe Pasqua : Des sculptures à découvrir à notre galerie lyonnaise

Considéré comme l’un des artistes français vivants les plus importants de l’art contemporain, Philippe Pasqua revendique un style iconoclaste et une liberté de ton qui ont fait sa renommée. Véritable touche à tout, il s’exprime aussi bien à travers la peinture que la sculpture et la photographie.

La sculpture de Philippe Pasqua se distingue par son obsession pour les vanités : ses crânes géants, déclinés à l’infini, ont contribué à sa notoriété et font le bonheur des collectionneurs.

La Galerie Petitjean à Lyon vous propose de découvrir plusieurs œuvres en édition limitée.

Retour sur un parcours hors norme...

Une ascension irrésistible

Né à Grasse dans le Sud de la France en 1965, l’artiste Philippe Pasqua commence à peindre à l’âge de 18 ans et part chercher l’inspiration à New York. Commence alors une véritable frénésie créative : en l’espace de quelques années seulement, il crée des centaines d’œuvres portant sur des thématiques variées, mais toujours avec un style fort, affirmé, qui bouscule déjà les conventions. Une thématique récurrente de cette période porte autour des fétiches issus du vaudou.

Il se met à la sculpture plus tardivement, vers 1990. C’est également cette année-là qu’a lieu la toute première exposition qui lui est consacrée, à l’Espace Confluence à Paris. Le collectionneur d’art Jose Mugrabi repère son travail et devient son mécène. Après lui avoir acheté un grand nombre d’œuvres il lui ouvre son réseau et lui permet d’exposer dans plusieurs galeries à travers le monde.

Sa renommée grandit au fil des années et ne se dément pas. En 2010, il est classé par ArtPrice parmi les 10 artistes français ayant réalisé les meilleures enchères cette même année, ainsi que les meilleures ventes aux Etats-Unis.

Pasqua sculpteur : vanité de la condition humaine

Si le peintre Pasqua porte souvent un regard frontal sur des sujets considérés comme tabous (la prostitution, la misère, le handicap, la transexualité…), Philippe Pasqua sculpteur ne cesse d’explorer le plus grand des tabous des sociétés occidentales : notre rapport à la mort.

Dès le début des années 90, il se saisit ainsi du motif des vanités, central dans l’histoire de l’art, et le décline en sculptures de toutes tailles qu’il photographie ensuite. Les vanités de Philippe Pasqua, résolument pop, prennent ainsi la forme de crânes dorés ou argentés, parfois recouverts de papillons ou présentés en cendriers.

Pour ses créations, il utilise différentes matières (bronze, argent massif, onyx, marbre de Carare…), mais aussi de véritables crânes humains qu’il recouvre ensuite de pigments, de feuilles d’or ou de cuir, quand il ne les tatoue pas.

Des œuvres très recherchées, qui représentent le caractère éphémère de l’existence, et l’inévitable vacuité de nos passions, notamment matérielles.

Au cours des décennies suivantes, la sculpture gagne en importance au sein de son travail, et ses œuvres se diversifient : squelettes de T-Rex, sculptures de requins et d’animaux marins menacés d’extinction, détournement de La Cène de Léonard de Vinci avec des singes costumés à la place de Jésus et ses apôtres… Sa production témoigne d’une envie d’explorer de nouveaux territoires sans jamais rien s’interdire.

Après tout, l’artiste, résolument libre et fonceur, possède l’insolence que lui confère son talent et son immense notoriété. Exposé aux quatre coins de la planète, il est demandé aussi bien à Paris qu’à New York, Los Angeles, Venise, Séoul, Londres que Monaco.

Néanmoins, la dimension éphémère de la vie demeure dans son oeuvre de sculpteur : dinosaures, animaux protégés ou scènes bibliques… Tous ces différents sujets, aussi variés qu’ils puissent paraître, renvoient immanquablement à la mort et l’extinction.

Certaines œuvres communiquent plus particulièrement avec ses tableaux. Si les sujets de ses peintures sont volontiers expressifs, marqués dans leur chair, il n’est pas étonnant que l’une de ses sculptures les plus impressionnantes, Face Off, présente le visage d’une petite fille ouvert d’un côté pour révéler le crâne sous son enveloppe charnelle.

Une édition limitée à 8 exemplaires à la Galerie Petitjean

La Galerie Petitjean, ce sont deux adresses, 60 rue Auguste Comte à Lyon 2ème et 4 rue Saint-Jean au cœur du Vieux Lyon, pour tous les amateurs d’art contemporain.

Nous proposons actuellement aux collectionneurs une oeuvre de Philippe Pasqua en édition numérotée et limitée à 8 exemplaires : La Vanité.

Si la peinture de l’artiste vous intéresse, nous pourrons également vous montrer notre collection.