Galerie d’art Lyon, « ma peinture c’est du rock »

« Quelle est votre ligne éditoriale ? » nous demande-t-on souvent. Il n’y a pas de ligne. Chacun de nos artistes, même dans leur ressemblance, se différencie. La peinture terriblement « rock » de Robert Combas, les crânes aux papillons chromés de Philippe Pasqua, les assemblages cosmiques de comics, d’Eric Liot, les moments intimes volés par Gérard Schlosser, ou encore les bustes en céramique hybrides de Juliette Clovis... Notre trame serait alors sans doute la Figuration libre, la Figuration narrative, le Pop art, la créativité. Mais les chemins empruntés par la Galerie Petitjean mènent hors des sentiers battus alors on n’est pas abattu. Notre ligne serait alors sans doute celle-ci : ouvrir d’autres portes, dégonder, dévergonder.

La Galerie Petitjean est aussi itinérante que son fondateur, Claude Petitjean. Ayant navigué entre autres sur les eaux de l’Isle-sur-la-Sorgue, Saint-Tropez, Aix-en-Provence, elle s’amarre, « pour de bon » et de bons artistes, dans la ville aux deux fleuves, Lyon, en 2015.

Exposition d’art à Lyon

L’art ne vit et perdure que parce qu’il est partagé. Insoumise, la Galerie Petitjean s’aligne pourtant sur les sages paroles de l’écrivain Bertolt Brecht : « C’est à l’œuvre de poser les questions, au public de trouver les réponses. ». La Galerie organise alors 7 expositions par an et propose un voyage sur les rives de l’art contemporain en explorant différentes thématiques.

Avec l’exposition « Ta gueule ! », comme premier événement de la saison 2018-2019, la Galerie Petitjean invite, à partir du 4 octobre et jusqu’au 1er décembre, le spectateur à rencontrer les gueules non convenues de Robert Combas et Juliette Clovis. Et au-delà, leur univers fantasmagorique.

Galeriste et artiste

Galeriste, collectionneur, curateur, Claude Petitjean se retire du monde de la publicité pour se lancer dans le marché de l’art contemporain au début des années 2000. Sensible, le galeriste se laisse submerger par l’art brut et amorce sa collection, entre harmonie et disruption. Peu à peu, Claude Petitjean se fait happer par d’autres mouvements. Le Pop Art américain l’enchante, tout comme les artistes français de la Figuration libre et narrative qui l’emportent. Le galeriste se reconnaît dans les frasques provocantes de Robert Combas, Philippe Pasqua, ou encore Gérard Schlosser, et développe une collection à son image.

Outre les artistes d’envergure que l’on ne présente plus, la Galerie Petitjean met à l’honneur de jeunes artistes qui révèlent un travail subversif et frondeur. Comme le nouvel arrivé, Janklo, qui emballe méticuleusement du vide avec des rubans de marques de luxe. Ou encore Cédrix Crespel et sa horde de femmes impudiques.

Prochainement, la Galerie Petitjean invitera de nouveaux artistes d’horizons très différents : CharlÉlie Couture, Jeff Koons… A suivre de près.

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