Combas : Un peintre libre à découvrir à la Galerie Petitjean à Lyon
Précurseur de la Figuration Libre, Combas, peintre iconoclaste, a créé des milliers d’œuvres d’art depuis le début de sa carrière. Une oeuvre riche et foisonnante qui ne saurait être cantonnée à un genre ou une thématique. Entier et résolument “rock”, l’artiste refuse avec constance les cases toutes faites et préfère continuer à faire évoluer son art au gré de son inspiration.
La Galerie Petitjean à Lyon 2ème et Lyon 5ème expose plusieurs de ses tableaux et propose aux collectionneurs d’acquérir plusieurs pièces exceptionnelles.
La Figuration Libre ou l’art comme rébellion
Né en 1957 à Lyon, Robert Combas grandit à Sète au sein d’une famille de six enfants aux côtés de parents communistes.
Après avoir étudié pendant cinq ans à l’école des Beaux-Arts de Montpellier, où il développe une esthétique novatrice, il participe à une première exposition, En finir avec le classicisme en 1980 sur l’invitation de Bernard Ceysson, membre de son jury de fin d’études. A cette époque, ses œuvres sont très fortement imprégnées de pop culture, qu’il détourne avec allégresse, comme pour le tableau Rencontre entre Mickey et Tintin (1977).
En 1979, il crée la revue Bato en compagnie d’Hervé di Rosa, également originaire de Sète, et Catherine Brindel, et crée un groupe de rock en parallèle, Les Démodés. L’exposition Finir en beauté en 1981 marque le point de départ de la Figuration Libre. C’est l’artiste Ben qui trouve le nom au moment d’exposer les oeuvres de Combas et Di Rosa à sa galerie niçoise. Le mouvement se compose officiellement de quatre artistes : Combas, Hervé Di Rosa, Rémi Blanchard et François Boisrond.
Post- moderne, portée par un intense élan créatif, des traits expressifs et une explosion de couleurs, la Figuration Libre postule que l’art peut représenter une forme de rébellion vis-à-vis des institutions.
En cela, il s’agit d’un mouvement profondément punk, refusant de se plier aux règles du “bon goût”. En 1984, l’exposition 5/5, Figuration Libre France/USA à Paris permet de rapprocher les artistes du mouvement des graffeurs new-yorkais tels que Basquiat, Keith Haring, Crash ou encore Kenny Scharf. Le critique d’art Otto Hahn parle d’une ”Vitalité joyeuse” pour définir ces œuvres, bien loin de la peinture classique qui “déborde d’attitudes nobles et de sentiments tragiques”.
Robert Combas : un style reconnaissable entre tous
Combas, c’est avant tout un regard singulier, capable de s’affranchir des codes avec une aisance naturelle, sans pour autant renier l’histoire de l’art.
Si son oeuvre connaît plusieurs périodes et différentes évolutions, il trouve dès les années 80 le style si particulier qu’on lui connaît, reconnaissable entre tous : un trait noir qui délimite ses silhouettes et forme un enchevêtrement de lignes sur la toile, des personnages baroques et une utilisation particulière de la peinture acrylique et de la couleur.
Au-delà de cette “patte”, l’artiste embrasse une multitude de sujets avec un appétit toujours plus grand : la pop culture (BD, cinéma, rock…) comme nous l’avons vu, mais également la mythologie grecque, la Première Guerre Mondiale… Des thématiques qui s’entrechoquent parfois comme pour nous bousculer, nous interroger, tout en faisant écho à l’inconscient collectif cher à Jung.
La Galerie Petitjean, ce sont deux espaces d’exposition pour découvrir des artistes novateurs de l’art contemporain, mais aussi acquérir leurs œuvres. Vous trouverez chez nous plusieurs tableaux de Combas des années 80 jusqu’à nos jours. N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations sur les œuvres disponibles.
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