Depuis son plus jeune âge, Gaëtan de Séguin peint des "bonhommes". Après l'attentat de Charlie Hebdo, l'artiste crée la série «J+...», qui matérialise autant de jours qui se sont écoulés depuis l'attentat de janvier 2015.
Le "bonhomme" n'est alors plus seul mais noyé dans la foule. Une foule où l'individualité semble s'effacer derrière le groupe. La foule parfois très dense, d'autre fois plus clairsemée, est ainsi composée d'une multitude de silhouettes. Des silhouettes si ressemblantes qu'elles en deviennent anonymes.
Après tout, sommes-nous inconnus parmi la foule ? La peinture de Gaëtan de Séguin évoque les ambivalences entre le commun et l'individuel, l'identité et l'anonymat.
